Opticien : dans quel cadre exercer votre profession ?

Vous venez d’obtenir votre diplôme d’opticien, mais vous ne savez pas dans quel cadre exercer votre profession ? Voici quelques conseils pour vous aider à choisir le secteur d’évolution qui vous convient le mieux.

Et si vous exerciez en tant qu’opticien à domicile ?

Les opticiens à domicile sont au service de la santé visuelle des personnes qui ne sont pas en mesure de se déplacer. C’est un moyen qui vous permet d’être indépendant et d’exercer votre métier à votre propre compte. Pour devenir opticien à domicile, vous pouvez rejoindre la franchise Les Opticiens Mobiles afin d’acquérir des connaissances pratiques dans le domaine. Ce type de société accompagne en général les jeunes diplômés à s’intégrer dans le milieu des opticiens à domicile en leur faisant découvrir le métier sur le terrain en situation réelle. Elle peut aussi vous aider à préparer votre projet afin de devenir entrepreneur. Il peut par exemple s’agir de la réalisation de votre plan de financement, de la délimitation de votre zone d’intervention, etc.

Pour faciliter votre intégration dans son équipe, l’entreprise peut vous offrir une formation initiale ainsi qu’un accompagnement sur le terrain les premiers jours. Pour rejoindre ce type d’entreprise, il vous suffit de déposer votre candidature auprès d’une franchise de votre choix spécialisée dans le domaine. Votre candidature doit contenir votre projet dans lequel vous décrirez les raisons pour lesquelles vous souhaitez devenir opticien à domicile. L’entreprise vous contactera ensuite pour faire le point sur vos connaissances, votre projet ainsi que vos envies afin de vous aider à bien vous immerger dans le métier.

Ouvrir votre magasin d’optique : ce qu’il faut savoir

Voici quelques conseils pour vous aider à ouvrir votre magasin d’optique.

Faites une étude de marché

Avant d’ouvrir votre magasin d’optique, assurez-vous que votre projet répond aux besoins du lieu dans lequel il sera installé. Pour ce faire, vous pouvez vérifier s’il n’y a pas un magasin qui propose vos services dans la zone cible. Vous pouvez également élaborer un questionnaire à adresser à vos clients potentiels. Demandez-leur par exemple ce qu’ils pensent de la mise en place d’un magasin dans la zone. Vous pouvez également leur demander la fréquence à laquelle ils achètent des lunettes, quel type de monture ils aiment et à quel prix ils ont l’habitude de s’en procurer. Cette analyse vous permet d’avoir une idée de leurs goûts afin de leur proposer des produits qui répondent à leurs besoins.

Réalisez un budget prévisionnel

Le budget prévisionnel vous permettra d’avoir une idée précise de toutes les dépenses et de tous les investissements nécessaires pour la mise en place du projet. Il peut être constitué des frais liés à l’aménagement du magasin (le mobilier d’exposition, les équipements informatiques, l’enseigne, etc.). Il peut également contenir les frais liés à l’achat des équipements (instruments d’optique, matériel de mesure, montures, verres…) et les charges courantes (loyer et frais de communication, entre autres).

Démarches administratives

Pour ouvrir un magasin d’optique, il est essentiel de faire enregistrer son diplôme au répertoire ADELI. Pour ce faire, il vous faudra déposer un dossier d’enregistrement (qui contient plusieurs justificatifs, dont le diplôme en original) à l’ARS (Agence Régionale de Santé).

Ensuite, vous devrez procéder aux démarches de création d’entreprise. Il s’agit de donner une existence juridique à votre entreprise optique en l’immatriculant au registre de commerce et des sociétés. Pour ce faire, vous devrez choisir une forme juridique (SASU, SAS, SARL…).

Enfin, vous devez vous enregistrer auprès d’une assurance maladie. Cela vous permettra d’obtenir un numéro d’identification qui peut aider vos clients à se faire rembourser leurs frais de santé. Pour obtenir ce numéro, il vous suffit d’envoyer un dossier d’enregistrement à la caisse primaire d’assurance maladie (CPAM) de votre lieu d’exercice. Le dossier doit être constitué de l’attestation d’enregistrement au répertoire ADELI, d’un extrait Kbis et d’un relevé d’identité bancaire (RIB).